LES ATELIERS DE LA BOOST -- Première édition - Jour quatre
Avant dernière session d'ateliers, avec un programme chargé: ateliers Musique Assistée par Ordinateur, et compostions, et visite du Chabada à Angers.
Retour sur la journée en photos...
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| L'espace catering du Chabada |
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| La grande loge, et un tableau chaleureux en point de croix |
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| La grande salle présentée par Silke Leukefeld |
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| Le studio Tostaky |
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| La grande scène |
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| Après-midi MAO... |
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| ... et composition |
Nouvelle interview... cette semaine Corentin & Antoine nous parlent des Ateliers...
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| Corentin & Antoine autour d'un objet musical non identifié |
On commence par les petites présentations ?
Antoine: Alors, je suis Antoine, j'ai 21 ans. J'ai commencé par le piano avec l'Ecole de musique, vers 5 ou 6 ans... J'ai arrêté parce que ça me plaisait plus trop. Du coup j'ai appris un peu la guitare, et je me suis mis à chanter. Enfin je fais surtout de la guitare en accompagnement... En fait je fais tout ça en mode « un petit peu » c'est à dire à un niveau de base.
Corentin: Donc moi c'est Corentin, j'ai aussi 21 ans. A la base je ne faisais pas de musique... Et puis avec le projet Cretazic qu'il y a eu à Pouancé, on a eu un local avec batterie, etc, ça m'a permis de me lancer. J'ai pris des cours pendant un an, et ça fait aujourd'hui trois ans que je fais de la batterie. Comme j'avais des copains musiciens, on s'est dit « il faut qu'on joue ensemble ! »... Et on arrive aux Ateliers de la Boost...
Antoine: Du coup notre groupe « Esperpento » est composé de Corentin, Claire et Augustin, et on est venus tous les quatre. On s'est inscrit ensemble aux Ateliers.
Et ces Ateliers justement, comment ça se passe pour vous ?
Antoine: Comme je le disais tout à l'heure, j'ai un niveau de base au piano et à la guitare. J'avais envie d'évoluer, c'était ma principale motivation. Après il y a avait aussi le fait qu'on avait déjà notre petit groupe de musique entre amis, et qu'on voulait jouer ensemble. On voulait aussi se confronter à de nouveaux univers musicaux qu'on ne connaissait pas forcément. On peut aussi se forcer à faire des choses qu'on n'aurait pas fait tous seuls. Parce que pour le moment, on fait que des reprises...
Corentin: Pour moi, c'est un peu la même qu'Antoine. Sauf que je fais de la musique depuis moins longtemps que les autres membres du groupe. Du coup parfois, c'est un peu compliqué pour moi de jouer avec eux. Là, le fait d'avoir des pros à nos côtés, qui nous aident à nous mettre un petit peu sur la même longueur d'ondes. Ça m'aide à savoir comment je dois jouer quand on est ensemble. Du coup j'ai appris des choses, et pour le moment, je suis content de ce que ça m'a apporter.
Au niveau de votre mode de fonctionnement, vous aviez l'habitude de bosser tous ensemble, sans forcément répéter vos parties chacun de votre côté ?
Corentin: Je bosse tout seul sur mes parties... Mais depuis un petit moment on essaye de se voir au minimum deux heures chaque week-end. Pour déjà répéter le répertoire des Ateliers, et nos reprises aussi.
Les morceaux sur lesquels vous bossez justement... vous les connaissiez?
Antoine: Le morceau des Doors, « Roadhouse Blues », on ne le connaissait pas du tout. Bon The Doors, on connaissait de nom, mais c'est pas ce qu'on écoute à la base. Du coup, c'est chouette parce qu'on a profité des Ateliers pour travailler sur du blues... Sinon on était parti sur quelque chose qu'on avait nous mêmes proposé... « J'attends » d'Hocus Pocus et heu... ça n'a pas du tout marché (rires).
Vous avez abandonné du coup?
Antoine: Oui, et du coup on a repris « Tout Va Bien » de la Ruda
Corentin: Ça nous botte bien, c'est chouette...
Le Hocus Pocus, vous aviez tenté de l'arranger à votre sauce? Ça avait l'air bien parti, non?
Corentin: A la base, c'est donc un rap. On voulait complétement le ré-aménagé...on avait trouvé quelque chose mais...
Antoine: Bah c'était moche en fait (rires)
Ce matin, visite du Chabada... vous imaginiez qu'il y avait toutes ces choses autour de la salle de concerts: studios de répètitions, etc ?
Antoine: Oui, j'imaginais plutôt ça comme ça en fait. C'était bien de le voir. En fait j'étais déjà aller au Chabada voir plusieurs concerts. Après le studio Tostaky, je ne savais pas que ça existait. C'était vachement intéressant.
Corentin: Pareil, je ne connaissais pas le studio.
Est ce que ça vous donne envie de pousser un peu avec votre groupe pour vous inscrire sur un des dispositifs d'accompagnement proposés par le Chabada (On Stage, etc)?
Corentin: C'est sûr que quand elle en parle (ndr: Silke Leukefeld, superguide du Chabada), ça nous interpelle. Mais bon de là à le faire... ça serait cool...mais c'est une grosse ambition ! Déjà on a pas de compo donc...
Antoine: C'est un rêve ! (rires)
Ok, pour finir avez-vous un petit coup de coeur musical à partager?
Corentin: Oui, « Chauffeur si t'es champion... » (rires) ndr: rapport à un certain trajet au Chabada un peu plus tôt dans la journée...
Antoine: Bah oui, du coup grâce aux Ateliers, c'est ça qu'est génial, je me mets à écouter des trucs comme The Doors, The Strokes, tous les trucs indispensables... en plus des classiques comme Brel, Brassens, etc
Corentin: Des groupes dont Stéphane Martin a parlé en fait (ndr: le programmateur du Chabada était intervenu lors du premier jour d'ateliers pour parler « musiques actuelles »)...
Antoine: Oui la conférence qu'on a eu était super chouette... je me mets à écouter des groupes comme The Velvet Underground, que je devrais déjà connaître mais que je ne connaissais pas.
Merci !
N'oubliez pas de venir les encourager samedi 16 avril à Noyant la Gravoyère !! Dès 18h30, les treize participants se produiront salle des parageots pour le dernier jour des Ateliers. Entrée libre et gratuite.
